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Être plus chanceux – Les 6 clés pour devenir plus chanceux

30 septembre 2016 Par Mathieu Catégorie(s) : Motivation / Pensées

Nous avons tous dans notre entourage des gens que l’on considère comme particulièrement chanceux. Que ce soit pour trouver un logement ou un travail, ils donnent l’impression que l’univers leur tend les bras dés qu’ils en ont besoin. Ils sont les premiers à voir l’appartement de leur rêve sur LeBonCoin, à passer la visite, et évidemment à l’obtenir. Pour d’autres, tout semble nettement plus compliqué, même si en théorie ils font à peu près comme eux. La différence réside dans le « à peu près ». Plus particulièrement au niveau de la force de la décision qui a été prise. Nous pouvons distinguer 3 niveaux de décisions

La décision de niveau 1

C’est quand on aimerait bien faire ou avoir quelque chose, sans vraiment y penser. On aimerait savoir jouer de la guitare pour impressionner les filles, ou se mettre au sport pour être un peu plus en forme. Ces décisions sont rarement suivies d’actions concrètes à moyen ou long terme, si ce n’est s’imaginer avec cette chose ou ces compétences pour distraire son esprit. N’ayant enclenché aucun mouvement concrets dans la réalisation de ces souhaits, ils restent dans un coin de la tête, pendant des mois, voir des années. Notre esprit n’est pas concentré pour détecter et donc saisir les opportunités qui peuvent se présenter ici ou la. La probabilité que la chance se manifeste pour vous aider à concrétiser ces décisions sont donc extrêmement faibles, pour ne pas dire inexistantes.

La décision de niveau 2

Ce sont des souhaits que l’on a au fond de nous depuis une longue période mais que l’on a jamais osé concrétiser. Comme chercher un nouveau travail parce que l’actuel est pénible, ou se mettre à la musculation parce qu’on ne supporte plus son corps. Ici on est déjà à un niveau au dessus, on est prêt à faire quelques sacrifices, et à consacrer du temps et de l’énergie pour les réaliser. Il n’est pas encore question de rentrer dans une action active et régulière, mais on y pense, et notre esprit reste ouvert et disponibles aux opportunités qui se présentent. La chance sera un peu plus grande que pour la décision de niveau 1, mais restera tout de même peu probable.

La décision de niveau 3

Ici c’est la décision de niveau maximal. Celle que l’on a quand on cherche un appartement parce qu’on va être mis à la rue une semaine plus tard. Nous sommes dans un état de quasi survie, il faut absolument réussir sous peine de connaitre de graves désillusions. Un chômeur en fin de droits qui doit trouver un travail pour nourrir sa famille, ou un sportif de haut niveau qui veut devenir champion du monde. La motivation est totale, l’esprit est non seulement réceptif aux opportunités, mais surtout il les recherche sans même que vous ayez à produire un effort conscient. A ce stade, la moindre opportunité sera étudiée, analysée, vous passerez du temps à lire, vous informer, parler de votre problème aux gens autour de vous. La probabilité qu’il vous arrive « un coup de chance » est maximal. Mais est ce réellement un « coup de chance » ? N’est ce pas plutôt la concrétisation d’efforts plus importants, ou de disponibilité à des opportunités que les personnes du 1er niveau auraient eu s’ils avaient déployés les mêmes efforts ?

Conclusion

La conclusion de ces 3 cas est que le type de décision a un impact direct sur votre niveau de chance. Non pas par magie ou parce que l’univers est bienveillant, mais simplement parce qu’on est alerte, prêt à saisir les opportunités. Une personne qui a besoin d’avoir un nouvel appartement pour loger ses enfants, aura son cerveau plus concentré sur les opportunités qu’il peut trouver. Il regardera les annonces 4 à 5 fois plus que les autres, il parlera de sa recherche à ses amis, à ses collègues. Il dégagera du temps pour faire des visites, il sacrifiera des sorties loisirs pour être le premier à visiter un appartement. Une annonce que vous n’auriez même pas vu sur une vitrine d’agence immobilière, vous saute désormais aux yeux. Votre cerveau est à l’affût de la moindre opportunité, 24 heures sur 24.

Quelqu’un d’extérieur pensera que vous avez simplement eu de la chance de trouver l’opportunité rêvée, car il n’aura pas conscience du travail de recherche et de veille active de votre cerveau pour trouver la perle rare. Et tout ce travail ne provient que d’une chose : votre niveau de décision pour un objectif donné.

Augmenter la force de ses décisions

Il n’est pas nécessaire d’être en position de quasi survie pour avoir des décisions fortes et faciles à tenir. Indirectement, via la force de vos décisions, la chance est une compétence qui se travaille
En suivant quelques règles très simple, il est possible de se motiver et de ne plus accumuler les décisions non suivies de faits concrets (arrêter de fumer, se mettre au sport, etc)

  • Trouver un enjeu fort

Trouver un enjeu important est primordial. Admettons que vous souhaitiez apprendre la guitare.
Demandez vous pourquoi vous voulez apprendre la guitare, et ce que cette compétence peut vous apporter sur le long terme.
Maintenant imaginez vous en train de jouer un morceau de guitare pour surprendre votre conjoint(e) à son anniversaire en jouant le morceau sur lequel vous avez dansé pour la 1ère fois, pour conquérir la personne de vos rêves, ou pour toute autre raison. Imaginez la réaction et le bonheur que vous allez apporter à ces personnes. Ces enjeux ne sont que des exemples, essayez d’en trouver qui vous tiennent vraiment à cœur.

  • Avoir une contrainte de temps

Avoir une contrainte est le meilleur moyen de s’y mettre.
A l’époque ou j’écrivais des sketchs que je jouais sur scène, j’avais du mal à me mettre à l’écriture.
Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour me motiver était de m’inscrire à une scène ouverte un mois plus tard.
La contrainte a décuplée ma motivation et m’a mis au travail. La honte de monter sur scène sans rien avoir à présenter était trop pénible, travailler était du coup un effort qui m’évitait de vivre la honte de ma vie sur scène. Prenez des engagements pour vous forcer à travailler. Proposez par exemple à vos amis de jouer un morceau de guitare pour un anniversaire ou autre.

  • Réaliser que les efforts d’aujourd’hui seront payants demain

La motivation peut être dure à trouver au quotidien car les actions ne sont pas suivies immédiatement d’effets concrets, tangibles. Pour dépasser cette problématique, projetez vous à dans 5 ans. Au moment ou tout votre travail aura porté ses fruits, ou au contraire, votre absence de régularité vous aura mis dans une situation dangereuse. En faisant cela, vous saisirez plus facilement l’enjeu de vos efforts et votre décision n’en sera que plus renforcée. Vous serez plus à même de saisir les opportunités qui vous entoure.

  • Y consacrer du temps

Rome ne s’est pas fait en un jour, le travail est la base de tout accomplissement, tant moral que financier. Sans travail rien n’est possible, même si nous vivons de plus en plus dans l’illusion que tout est plus simple, et que travailler devient presque accessoire. Non seulement ce n’est pas le cas, mais c’est même le contraire. Face à tous les gens qui travaillent de moins en moins, une personne motivée et efficace passera vite devant « la foule » de ceux qui regardent le train passer et qui imaginent que tout va tomber tout cuit juste parce qu’ils en ont vaguement envie.
Vous devez établir une routine d’efforts, une routine à laquelle vous ne dérogerez jamais. Elle peut être quotidienne (je dois m’exercer une heure par jour) ou organisée selon des horaires (je dois m’exercer de 7h à 8h du matin). Les deux fonctionnent de manière différente selon votre profil, à vous de voir ce qui vous convient le mieux.

  • En faire une priorité

Au lieu de viser 10 objectifs en même temps, définissez en un seul, celui qui compte le plus, et tenez le. Il vaut mieux réussir un objectif et passer après au suivant qu’en traiter 10 en même temps et tous les échouer. Non seulement le cerveau n’aime pas être multi tache, mais surtout vous allez vous éparpiller et perdre plus vite en motivation. Soyez efficace, presque professionnel dans votre approche et n’ayez que ça en tête, en plus évidemment de vos contraintes de vie (vie de famille, travail, etc).

  • Échouer

Surement la chose la plus importante. Renforcer la puissance de décision est un processus qui se travaille au fil du temps. Pour être meilleur, il n’y a pas d’autres choix de se fixer des objectifs, même petits, et s’y tenir. Donnez vous des petites habitudes à suivre, en rapport avec votre objectif final. Passez à l’action le plus vite possible, sans chercher à atteindre la perfection du premier coup, cela est impossible. Foncez, plantez vous, recommencez. Comme un enfant qui apprend à marcher ou à parler, toutes les plus grandes choses se font au fil du temps, en échouant / re-essayant.

En tenant tout cela vous verrez que vous aurez plus de chance dans votre vie. Vos souhaits se réaliseront plus facilement et vous aurez plus d’opportunités à saisir. Travaillez votre chance au travers de vos décisions et de votre détermination, c’est une compétence qui vous facilitera les choses.

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